Balum - le retour - des Açores à Morgat

	Tous ceux qui ont fait le tour de l'Atlantique cette année arrivent à Horta : on se retrouve, on fête la traversée qui n'a pas été facile pour certains.
	Peu à peu, les amis partent, Jacques de Saudade rentre en France. D'autres arrivent, Merlin, Audélie, on attend Lou Virus, Samos...
	Claude CC est arrivée, nous partons explorer les îles des Açores qui sont parfois austères, souvent fleuries et toujours magnifiques.
	On s'amuse à comparer les maisons blanches et noires aux vaches locales noires et blanches ! Et partout, les azulejos. Claude va se constituer une collection de ces azulejos pieux qu'on voit sur la plupart des maisons.
	A noter : on a souvent eu un temps de cochon, comme dirait cette vache - noire et blanche - qui disparaît dans la brume !
	Plaisir de la culture portuguaise : les pavés qu'on trouve partout, sur les routes et les trottoirs, du Portugal aux Açores en passant par le Cap Vert et Madère.
	Non, ce n'est pas la fin du monde parce qu'on est sur un volcan, c'est le bout du monde : nuance...
	Les hortensias bleus des Açores, partout au bord des routes.
	Les azulejos, petits ou grands, souvent récents : celui-ci est de 1990.
	La "placette des baleiniers" - La chasse à la baleine a longtemps été la richesse des Açores, et il en reste beaucoup de traces, encore aujourd'hui.
	Il y a une vingtaine d'années, on pouvait assister à ce spectacle sur l'île de Pico.
	L'usine est devenue un musée.
	Le captain, qui n'est pas si gras que ça, dans une marmite où on faisait fondre la graisse de baleine...
	Les baleinières sont maintenant restaurées et ne servent plus qu'à des courses très pacifiques, à la voile ou à la rame, entre les îles.
	Sur l'île de Pico, la vigne est partout, au milieu des coulées de lave.
	Claude va elle aussi être émerveillée par les peintures du port de Horta.
	Des bateaux du bout du monde...
	Des fresques anciennes qui s'effacent peu à peu.
	Hiva Oa, les Marquises...
	Ganesh, un "private joke" entre le captain et les tahitiennes...
	Balum quitte l'île de Faial, mais pour une fois le captain est équipier, c'est Claude qui barre !
	Beau temps pour arriver vers Graciosa.
	Et le bonheur, pour Claude, des dauphins qui font les fous devant l'étrave.
	Je commence à retrouver les oiseaux de Bretagne, les mouettes, les goélands, mais les oiseaux du large sont là aussi : les puffins, les pétrels.
	Nous ferons un passage rapide à Graciosa, juste le temps d'admirer ses moulins.
	Sur l'Ile de Terceira, la ville de Angra do Heroismo est l'ancienne escale des grands navigateurs qui partaient découvrir le monde. La ville est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO.
	On ne va pas se laisser aller avec Claude : découverte de l'île - et des spécialités locales !
	Les "Imperios" sont des petites chapelles dédiées à l'Esprit Saint qu'on trouve dans chaque village. Leur décoration est souvent assez délirante !
	Parfois des teintes vives, parfois des pastels.
	A côté de la chapelle, il y a toujours une petite maison où on fait à manger : pendant les fêtes, on distribue à manger à tout le monde.
	Pas mal celle-là, non ?
	Il y a souvent des piscines naturelles aménagées dans les coulées de lave au bord de la mer. On a mis un doigt de pied dans l'eau, pas plus. Elle est fraîche...
	Eh oui, c'est ici Santa Barbara.
	La preuve qu'on a aussi fait de l'informatique avec Claude...
	C'est cette photo ! Qui peut prouver que toutes les photos de ce site ne sont pas truquées ? Balum a-t-il quitté la Bretagne ?
	Voici le cratère de l'île de Faial, majestueux et impressionnant.
	On avait admiré ce cratère avec Jacques de Saudade et l'équipage de Laaland...
	Photo prise au même endroit quelques jours plus tard avec Claude - on reconnaît la barrière et le panneau explicatif... Et c'est tout. Quelques mètres de visibilité !
	Il y a encore des ânes aux Açores. Photo dédiée à Pierre et Michèle.
	L'architecture des maisons est souvent belle ; notez cette "cabane" posée sur le toit, très typique.
	Il y a un gros effort de restauration actuellement, et le résultat est réussi.
	Une activité obligée des navigateurs voyageurs, c'est la recherche et la fréquentation des cyber-cafés !
	La marina de Angra do Heroismo, à Terceira, va être inaugurée : tous les voiliers ont sorti le "grand pavois", Balum a hissé tous les pavillons des pays qu'il a traversés depuis un an.
	C'est l'Euro 2004, et il est organisé par le Portugal ; imaginez l'ambiance ce soir-là, c'était Portugal-Angleterre, 2-2 à la fin du temps réglementaire, et le Portugal a gagné aux tirs aux buts...
	Nous arrivons à Terceira juste à temps pour les "festas sanjoaninas", les fêtes de la St Jean. Défilés, musique, concerts, et ça dure une semaine.
	Les défilés on lieu la nuit, costumes magnifiques, ambiance joyeuse, plein de monde.
	Des figurantes adorables !
	La spécialité locale, ce sont les lâchers de toros dans les rues : on prend ses précautions. Certains s'installent dans les arbres...
	D'autres trouvent des rebords de fenêtres !
	Je fais des photos de là-haut...
	Puis je descends de mon perchoir, je m'approche...
	et évidemment un toro arrive derrière moi : je me cache courageusement derrière une cabine téléphonique. Je vais en réchapper...
	Dernière photo des Açores, je rentre en France. Dernière île du voyage...
	J'ai visité 38 îles en un an. J'ai rapporté un caillou de chaque île - parfois ça a été un bout de coquillage, un bout de bois, ou même un bout d'une table en plastique démolie par un toro à Terceira !
	Voilà la table à cartes où j'ai fait ma route pendant un an.
	Le GPS qui m'a donné ma position, nuit et jour, longitude et latitude.
	Le détecteur de radar qui m'a permis de dormir - sur une oreille, parfois 2 - pendant mes longues traversées.
	Le baromètre avec lequel j'ai suivi l'évolution des anticyclones, ou l'arrivée des dépressions.
	Pour la dernière fois, je navigue avec les voiles "en ciseaux" et le génois tangonné, mais dans l'Atlantique Nord la grand'voile est au 2ème ris et le génois à moitié roulé ! On n'est plus dans les Alizés...
	Les physalies ont envahi l'océan : comment expliquer cette prolifération ?
	Jusqu'au bout les dauphins vont m'accompagner.
	Ils seront là jusqu'à quelques centaines de mètres du port de Morgat.
	Je savoure mes derniers couchers de soleil au large...
	Je guette les cargos, ils seront partout quand j'approcherai du rail d'Ouessant.
	Mardi 6 juillet, j'arrive en Bretagne avec un temps parfait, je jette l'ancre dans l'anse de St Hernot, en baie de Morgat. Mer lisse, pas un nuage, pas de vent. Je dors...
	Le lendemain, Balum retrouve son port d'attache, Morgat. Balum est accueilli comme une vedette : "Quand je te vois Balum, mon coeur fait boum"... Avez-vous noté le collier en fleurs d'hortensias bleues ?
	C'est vrai, mon coeur fait boum, merci Claire, Maman, Monique, Annie, Marie-Jeanne, et puis Jean-Pierre, Marie, Luc, Pierre, Michèle, Jacques, Armelle, Benoît, Pierrick et Camille ! Merci à tous ceux qui m'ont passé un coup de fil, qui m'ont envoyé un e-mail... et un merci spécial à Eric et Christine, à bord de Chrysalide.

		Des photos des aventures de BALUM :
Balum - le retour - des Açores à Morgat