Des photos des aventures de BALUM : en route vers Porto Santo et Madère |
Quelques jours plus tard, retour tout seul à Lagos, 10 jours pour terminer un certain nombre de bricolages, puis j'ai repris la mer. 5 jours plus tard, émotion : une île apparaît et sort de la brume, Porto Santo, la première île de l'archipel de Madère. Ce moment-là, ça justifie toutes les mauvaises nuits à se faire secouer et à guetter les cargos dans la nuit sombre... |
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Porto Santo : petite île tranquille, et premier vrai contact pour moi avec les voyageurs des mers. |
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La plage de Porto Santo est magnifique, sable blanc sur des kilomètres, et la densité des baigneurs reste raisonnable ! L'intérieur de l'île est très aride, je me rends compte ici que mon voyage a commencé, le dépaysement est là. |
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Musée de Christophe Colomb : il a vécu là, il y a même épousé une Madérienne. Voici le tracé de ses 4 voyages vers l'Amérique, dès 1492. Respect... |
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La tradition des cargos qui peignaient leur nom sur les quais des ports s'est transmise aux voiliers dans quelques ports de l'Atlantique ; ça a commencé à Horta aux Açores, et depuis une vingtaine d'année c'est arrivé à Porto Santo et à Madère. |
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Porto Santo est ma première vraie île du voyage, avant j'avais l'impression d'être seulement en vacances ! Alors Balum laisse sa marque sur le quai. Si tout va bien, il laissera aussi sa marque à Horta, aux Açores, sur le chemin du retour... |
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Je pars vers Madère en même temps que "Hobbit" ; ils sont à un ou deux milles de Balum, et ils vont être accompagnés par ce rorqual pendant une heure ! Désespoir... pour moi, bien sûr ! |
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J'arrive à Madère : une île montagneuse, toujours plus ou moins couronnée de nuages. Le port est dans la capitale de l'île, Funchal. |
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Paysages très variés dans cette île, mais toujours très verts, et incroyablement escarpés : par moments, on se croirait en Suisse, ou même au Pérou (si, si, j'ai vu des images dans Tintin...). |
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Les sommets de Madère atteignent plus de 1800 mètres ! C'est rafraichissant et spectaculaire. |
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La côte est très belle, très sauvage, et pas très accueillante : il y a peu d'abris sûrs pour les bateaux. |
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Quel plaisir de se balader sur les falaises : il y a des sentiers bien balisés, et un service de bus qui fonctionne très bien. Mais attention, pour atteindre certains points de l'île, il faut 4 heures depuis Funchal ! Et ça tourne, et ça monte, et ça frôle des ravins vertigineux... |
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On est un peu empilés dans le port ! Je vais changer plusieurs fois de place pendant mon séjour à Madère, mais j'aurai toujours le plaisir des rencontres, des apéros qui n'en finissent plus... Sur la photo, Milou (des suédo-suisses immatriculés à Malte - Walleta !), Persévérance et Balum à couple. Si vous avez l'impression que Balum est tout petit, c'est bien sûr une illusion d'optique... Non, en fait, je commence à prendre l'habitude d'avoir un bateau tout petit : 9 m 50 ! Les autres mesurent 11 m, 12 m , 13 m... |
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Voici "Marines", le bateau où naviguent le père d'Armelle la potière et ses amis qui sont en escale à Madère : un ketch de 18 mètres de long, avec climatisation... |
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Eh oui, c'est ça, la dure vie des marins voyageurs, les pots sur les pontons, les barbecues, les soirées qui (parfois) se terminent très tard, ou très tôt la matin ! Britta, Loïc, Eric, Claude, Francine, Bibi, Clément, Brigitte. |
Christine, Claude, Francine, Bibi, Clément. |
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A Funchal, un téléphérique part du bord de l'eau pour monter vers un jardin tropical ; j'y ai trouvé cette charmante statue. |
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Claude et Francine, qui vivent à bord de "Magael" depuis un an, un Océanis 393 ; leur plaisir, c'est les escales, les randonnées, les explorations avec bonnes chaussures et sac à dos. |
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Avec Antoine et Brigitte, de "Persévérance", on part faire une randonnée le long d'une "levada", une de ces rigoles qui sillonnent toute l'île de Madère pour l'irrigation. Ces levadas courent à flanc de montagne, et sont toujours bordées de sentiers. Ce jour-là, nous avons marché pendant 4 heures, à 800 mètres d'altitude, sur un sentier à peu près plat : facile, et très agréable. |
Par moments, il a fallu faire des ouvrages d'art pour que la levada passe ; tout ça est ancien, et parfaitement entretenu. On longe des falaises, des précipices, et la vue est magnifique. |
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Jusque vers 1980, on pêchait la baleine de façon artisanale à Madère ; il reste un petit musée à Caniçal, avec un très bon film tourné ici, montrant les baleiniers attaquant des cachalots à bord de petites barques en bois. |
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Musée de la baleine : on est au Portugal, à Madère, mais il y a quelques panneaux en allemand dans le musée : bon... On comprend quand même. Blauwal, c'est la baleine bleue. |
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Balum est arrivé, ça fait une baleine de plus. |
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Nous passons quelques jours au mouillage sur une ancre à Funchal, avec Persévérance ; Ce mouillage va se révéler très rouleur, pas confortable ! Sur la photo, Persévérance paraît bien petit malgré ses 11 mètres, devant ce cargo qui rentre au port. |
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