Des photos des aventures de BALUM :
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J'ai retrouvé à Puerto de Mogan mes complices : Samos, Hobbit et Chrysalide. Le port est très joli, et on en profite. |
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Balades, petites bouffes, apéros, et puis les derniers préparatifs pour la traversée vers le Cap Vert ; pour nous tous, c'est une grande première, une traversée aussi longue ! |
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Le temps est repassé au beau. J'embauche Michel, Clément et Marion pour me sortir de ma place : les pontons sont serrés à Puerto de Mogan ! |
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Je vais faire le plein de fuel au quai du carburant, puis j'abandonne mes équipiers, ils vont me suivre dans une heure sur Samos. Chrysalide et Hobbit sont partis il y a 3 jours. |
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Début de traversée avec pas beaucoup de vent, et même de la pétole. Mais c'est très agréable ! |
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Comment se lasser des ciels d'alizés ? Et ne parlons pas des levers et couchers de soleil qui sont (souvent) magnifiques. |
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Hélas, les derniers jours de la traversée vont me gâcher mon plaisir : gros vent, grosses vagues... |
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Au début, l'hydrogénérateur, l'hélice que je traîne derrière le bateau et qui produit l'électricité du bord, assure vaille que vaille son rôle. Elle a un peu tendance à faire des bonds, la corde se tend, se détend... |
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Hélas... Une nuit de vent force 7-8, et au petit matin, plus rien ! Il va falloir que je fasse tourner le moteur pour recharger les batteries. Et en plus, la mer est mauvaise, je me fais secouer comme dans un shaker, j'ai des bleus aux épaules, et j'en ai marre ! |
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Une belle découverte pour moi, ce sont les poissons volants : on ne se lasse pas de les voir décoller et zigzaguer au dessus des vagues. C'est en arrivant au Cap Vert que je vais découvrir ces 3 malheureux qui ont fait fausse route vers Balum ! Désormais, le rituel du matin sous les Tropiques, c'est l'inspection du pont pour trouver les poissons volants égarés. |
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Ma première île du Cap Vert, c'est Sal, dans le port de Palmeira. Nous allons rester (un peu trop) longtemps ici, mais Hobbit a cassé une pièce moteur, et nous lui tenons compagnie en attendant. |
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Pas d'eau courante ici, chacun vient à la fontaine publique avec ses bidons pour l'eau de la journée. L'usine de dessalinisation est à 100 mètres. |
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Nous faisons des allers et venues avec nos bidons pour remplir les réserves des bateaux. |
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Les gens d'ici viennent avec un bidon à chaque main, ou bien leur brouette, ou bien carrément le 4X4. |
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Les guides de navigation préviennent que ce n'est pas facile de faire son avitaillement au Cap Vert : c'est vrai que parfois les épiceries sont modestes. Mais il y a aussi des petits supermarchés, et visiblement le pays est en pleine évolution. |
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Nous partons tous nous balader dans l'île en taxi "aluguer", un taxi collectif. Luis, notre chauffeur, va nous conduire toute la journée. |
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Nous allons voir la saline de Sal, une saline naturelle au fond d'un cratère de volcan. L'exploitation est ancienne, mais les vieilles installations en bois sont rongées par le sel.
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Paysage très étrange, un peu lunaire. |
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Et nous on fait les clowns, à faire du ski sur cette neige tropicale ! Luis semble ne pas bien comprendre... |
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L'industrialisation de la production est discrète : bottes en caoutchouc et pelle. |
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Marion et Briac rapportent des blocs de sel. Quelques baigneurs flottent sur cette saumure, pas très loin. |
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Soirée
"feijoada" dans un petit bistrot de Palmeira. Comme on
est 12, il n'y a pas assez de verres, alors les derniers ont des
verres jetables en plastique. Mais les plats sont délicieux,
comme l'ambiance, avec musique capverdienne, bien sûr. |
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Les enfants vont nous danser la Lambada, ils font le spectacle. |
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Au mouillage. Pas de marinas au Cap Vert, on est toujours sur ancre, et on se déplace en annexe. Mon voisin Olivier a une annexe "faite main", forme boîte à chaussure et démontable ! |
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Retour de pêche sur le quai de Palmeira. |
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Nous quittons Sal. Mon équipier d'un jour est Clément, pour aller à Boavista. Ses parents suivent sur Samos. |
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Samos a sorti sa plus belle robe ! |
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Nous croisons Chrysalide qui revient de Boavista pour rejoindre Hobbit, toujours à Sal. |
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Arrivée à Boavista, première vision de ses immenses plages de sable blanc. |
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Notre chauffeur de taxi "aluguer" va s'ensabler 2 ou 3 fois, il met sa voiture en position "tous terrains" et ça finit par passer. Plage magnifique, sable blanc et fin, et en plus on n'est pas trop gêné par les voisins ! |
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Baignade dans l'eau tiède de tout l'équipage de Samos. |
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Ballade dans l'île ; l'âne est encore un moyen de transport très utilisé. |
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Boavista est une île très jolie, plus verte que Sal, il y a de belles oasis, et en même temps, il y un désert de sable au milieu de l'île. Du sable africain apporté par le vent, paraît-il. |
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Nous partons : départ en fin d'après-midi de Boavista vers l'île de Sao Nicolau. Nous allons nous suivre de près avec Samos pour arriver au petit matin au port de Tarafal. |
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Sao Nicolau est une île très montagneuse, notre mouillage est abrité du vent. La côte est aride mais l'intérieur de l'île est très vert. |
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Cabo Verde veut dire cap vert, mais le vert n'est pas toujours la couleur dominante ici. Et toujours le problème de l'eau. Sur cette photo, on voit les douches publiques, et derrière, la fontaine publique, ouverte seulement à certaines heures de la journée. |
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Une belle épicerie de Sao Nicolau. Derrière le comptoir, on trouve les gros sacs de riz, de farine, de lait en poudre... |
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Quelques barques, quelques annexes, et les gardiens d'annexes, des gamins qui se battent presque pour "surveiller" nos annexes ;il n'y a rien à craindre, mais on se prête au jeu, Juan va être mon gardien, et chaque jour il aura ses 50 escudos (un demi Euro). |
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Nous partons faire une excursion à l'intérieur de l'île : on se fait poser dans un village en altitude, et récupérer quelques heures plus tard au fond de la vallée. |
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Nous croisons du monde sur ce sentier très escarpé et pavé. |
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Difficile de circuler en voiture, alors les marchandises circulent à dos d'âne ou sur la tête. |
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On va à l'école à pied ; les collégiens sont toujours impeccables, souvent avec des uniformes. |
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Pour le retour,
le taxi passe dans les hauteurs de l'île, et nous finissons
par constater que la route est souvent bordée et même
parfois surplombée par d'immenses toiles d'araignées,
avec des grosses araignées noires et jaunes qui galopent... |
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Départ vers Mindelo, sur l'île de Sao Vicente. En route je croise ces pêcheurs sur cette petite barque de bois qui disparaît derrière les vagues. Grands bonjours... |
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Et une demie heure plus tard, je me fais rattraper, ils ont hissé un mât et une voile démesurée : efficace ! |
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J'arrive à
Mindelo, ma dernière escale de ce côté-ci de
l'Atlantique. Port très abrité au milieu d'un cirque
de montagnes, 2ème ville du Cap Vert en taille, après
la capitale Praia. |